Trois qualités :
attentif, généreux, gentil
Trois défauts :
curieux, rancunier, sensible
Orientation sexuelle :
pansexuel
Grande peur :
Que l'orphelinat brûle ; que les enfants ne puissent être sauvés.
Votre rêve :
Que chaque enfant qui vit à l'orphelinat puisse trouver chaussures à son pied ; une famille aimante, qui le.a traitera comme s'il s'agissait de leur propre fils ou fille.
Le feu de la passion qui brûle, brûle, brûle ; l’amour qui le consume, s’éteint –
Les cendres qui s’envole loin, loin, loin ; avenir radieux qui s’éprend de son cœur
L’espoir qui s’enflamme et l’arbre reprend vie – son cœur est rapiécé.
Des pièces détachées en tous sens ; des fils de coutures ici et là qui ressemblent finalement à ce qu’il est, d’où il vient.
Un peu d’ici, beaucoup d’ailleurs ; un passé qu’il n’apprécie pas forcément – mais il le chérie.
Ça fait partie de lui ; de son âme ; de ce feu qui brûle, brûle, brûle – sans cesse, tout sur son passage, à jamais.
((et un jour, lui aussi, il brûlera))
Aasir est de ceux qui apprécie la vie ; apprécie les bons comme les mauvais moments ; c’est ce qu’il est fait qu’il est ce qu’il est devenu ; un instantané photographique qui s’est gravé en lui telle un marque au fer rouge ; il en est ressorti changé, différent.
Lui.
Aasir boue de l’intérieur.
Aasir veut la guerre ; la vengeance.
Aasir se veut calme ; ce sentiment de sureté et de protection que l’on ressent quand on est avec lui – tout pour les enfants, à la vie à la mort.
La prunelle de ses yeux ; une vie si jeune et si fragile – une vie si nouvelle, si pure.
Personne ne doit les souiller – pas tant qu’ils seront avec lui, jamais.
Il s’en porte garant.
((pas tant qu’il est encore vivant.))
Aasir veut des mains ensanglantées
Aasir veut la tête des vampires sur des buchers
Aasir veut tous les dévorer.
Les détruire.
Aasir a appris la couture et à tricoter ; plus simple pour lui, pour les enfants qui grandissent si vite.
Il veut leur offrir ce qu’il peut ; il n’en fait jamais assez pour eux, il n’est qu’un seul homme.
Des moutons qu’il s’occupe, qu’il a acheté ; il apprend tout ce qu’il sait aux enfants, essaie un minimum de les instruire.
((mais même lui n’est pas tant instruit que ça))
En déchiqueter chaque parcelle de leur corps
les vider de leur sang
((qu’ils meurent donc, ces assassins))
Et parfois, ces pensées qui l’assaillent ; et parfois, ce monde rouge sang auquel il aspire – cauchemar éveillé.
Alors il tricote.
Il tricote pour ne pas y penser ; il tricote pour oublier ; il tricote pour…
Alors il tricote. Encore et encore.
Des animaux.
Des choses étranges disparus vus dans des livres qui ont brûlé en même temps que son futur
Des dessins des enfants, donnant vie à leurs aspirations, ils ont une vie que les attend, eux
Alors il sourit, conseille ; joue le parent, le père ; la mère, parfois.
Il joue le grand-frère comme le grand-père gâteux ; il joue l’ignorant, l’aveugle.
Aasir ne voit pas, Aasir n’entend pas, Aasir ne parle pas.
Aasir n’est qu’observateur dans les paroles qu’il entend ; dans les actes qu’il aperçoit parfois.
Au bourbier, au manoir quand il s’y rend, quand il se promène ; quel hasard –
Et le feu brûle brûle brûle
Quelle gentillesse dont il fait preuve ; il se dévoue corps et âmes aux enfants, fait tout pour leur bonheur.
Quelle dévotion ; il offre l’aide à ceux qui ont en besoin, humains comme vampire.
On le dit saint ; il ne fait qu’offrir des peluches à quiconque le croise.
((il en a tellement, ne s’arrête jamais de tricoter, pour calmer la flamme, calmer les émotions, ce désir ensanglanté, ce désir de destruction))
Tout de blanc vêtu, il vient à votre rencontre, vous aidera quoi qu’il en coûte ; c’est ce qu’il est, Aasir. Un être de compassion et de chaleur ; au sein de ses bras, on se sent comme chez soi. Comme un parent qui berce ; qui fait oublier tous les soucis.
Il endort ; il est si doux, si protecteur. Tant d’amour en lui.
((jusqu’à que le feu ravage son être entier et qu’il n’en reste plus rien))
((que du sang et des cris))
((que la haine))
Aasir ne veut que la paix.